mardi 19 juillet 2016

MACLE CE2 : Exploitation de Bigoudi

Comme je l'ai dit il y a quelques temps, nous allons à la rentrée mettre en place tous les matins de 10h15 à 11H45, des MACLE avec les CE2.
Les élèves seront répartis par groupe de niveau (suite à la passation d'évaluations)

Nous avons décidé de partir sur le thème de la ville, en lien avec le projet Raconte ta ville de CANOPE

Raconte ta ville - Une ville durable

Que diriez-vous d’explorer votre environnement proche avec vos élèves, de mener l’enquête pour produire un webdocumentaire 100 % écolo, 100 % citoyen ? Pour cette 4e saison de « Raconte ta ville », Réseau Canopé pose la question de la « ville durable ». Rejoignez l’aventure et participez à un projet original avec votre Atelier Canopé et des partenaires locaux !

Je suis donc partie à la recherche d'albums sur le thème de la ville !

Pour les élèves les plus faibles, je ne pourrais pas vous présenter le projet, car c'est le maitre E qui s'en charge. Nous avons la chance qu'il participe au projet!

Pour les élèves moyens, que j'aurai en charge, j'ai choisi l'album Bigoudi


Avant de construire mon projet MACLE j'ai lu la contribution de GOIGOUX concernant les programmes. 
Je vous conseille particulièrement la lecture de cette contribution, mais vous propose quelques extraits qui m'ont guidés dans l'élaboration de cette séquence.

Parmi les compétences attendues en fin de cycle 2, on pourrait donc proposer : « être capable de raconter seul un récit étudié en classe ».
Pour cela, il faut que les maîtres aident les élèves à comprendre les textes lus en apportant ou en faisant construire les connaissances encyclopédiques et lexicales indispensables et qu’ils apprennent à leurs élèves à raconter.

Cinq bonnes raisons d’apprendre aux élèves à raconter
1. L’activité de rappel de récit finalise la tâche de lecture. Autrement dit, elle lui donne un but intégrateur – facilement repérable par de jeunes enfants – puisqu’elle les oblige à « prendre ensemble » (cf. étymologie du verbe « comprendre ») et à réunir toutes les données du texte en un tout cohérent s’ils veulent pouvoir raconter, sans aide, l’histoire étudiée en classe. Par cette
mise en scène, nous cherchons à faire saisir aux élèves une des caractéristiques essentielles de la compréhension, maintes fois mise en valeur par la recherche : son caractère actif et intentionnel.
2.La narration permet de centrer l’attention des élèves sur le lien qui unit compréhension et mémorisation et, partant, sur l’effort de mémorisation qu’il convient de faire pour ne pas oublier de relater des informations essentielles. Elle rend donc plus visible le travail d’organisation et de hiérarchisation des informations traitées.
3.Elle facilite les apprentissages lexicaux. Dans un premier temps, les activités de reformulation permettent d’expliquer les expressions et les mots, en contexte ; dans un second, les maîtres multiplient les activités de rappel en incitant les élèves à réutiliser, donc à fixer, les nouveaux termes étudiés.
4.Elle favorise le développement de compétences utiles à la production écrite de textes. Passant progressivement de narrations réalisées collectivement à des activités individuelles, les élèves sont incités à passer du dialogue au monologue, ce dernier préfigurant l’activité solitaire du scripteur, en l’absence du destinataire. La multiplication de tâches de rappel oral de récits oblige les élèves à planifier leur discours (à organiser leurs idées), à soigner leur mise en mots (lexique et syntaxe) et à assurer la cohérence textuelle (désignation des personnages, place du narrateur, reprises anaphoriques, etc.).
5.Elle permet enfin au professeur de mieux évaluer ce que ses élèves ont ou n’ont pas compris et de réajuster son enseignement sur la base d’autres indices que l’exactitude des réponses qu’ils apportent aux questions qu’il leur pose.

Il faut aussi, durant tout le cycle 2, accorder une priorité à l’enrichissement du vocabulaire des élèves à partir des textes de lecture. Les leçons de vocabulaire construites selon une progression indépendante des lectures sont insuffisantes. Nous recommandons une démarche en trois temps : acquisition (explication) des mots ou expressions en contexte, mémorisation stratégique et réemploi fréquent dans différents contextes. Nous insistons pour que la réutilisation du vocabulaire dans de multiples contextes soit prolongée pendant plusieurs semaines afin que les acquisitions soient solides,


La paraphrase et la reformulation doivent devenir des activités très fréquentes : lire c’est (aussi) traduire. Le maître qui, à la maternelle, était celui qui reformulait, résumait et explicitait, se retire progressivement au cycle 2 pour que les élèves à leur tour apprennent à reformuler, expliciter et raconter.
Nous recommandons aux maîtres d’enseigner en suivant le fil de l’intrigue de récits complets et de travailler les quatre ensembles de compétences simultanément et en interaction tout au long de l’année scolaire.
Nous proposons aux enseignants de guider conjointement l’ensemble des processus cognitifs à l’occasion de la lecture collective puis individuelle de textes entiers et de faire construire des compétences en leur allouant un temps d’enseignement suffisant, intégré aux pratiques collectives d’enseignement proposées à tous les élèves.
Nous faisons l’hypothèse qu’en procédant ainsi, à partir d’un texte dont la lecture fait appel à toutes les habiletés et en restant au plus près de l’activité de lecture authentique, nous augmentons les chances qu’ont les élèves de comprendre en profondeur les textes étudiés et de pouvoir transférer les stratégies enseignées à d’autres textes. Nous pensons, en effet, qu’il est problématique de laisser aux élèves, notamment aux moins performants d’entre eux, la charge de combiner les stratégies apprises de manière isolée et décontextualisée (c’est-à-dire sur des pré-textes plutôt que sur des textes) pour mieux comprendre les récits qui leur sont proposés à l’école.

Donc j'ai mis en avant un travail sur le lexique et un travail sur le récit (raconter l'histoire) grâce à des stratégies. Puisque les CE2 ont travaillé cette année (alors qu'ils étaient en CE1!) avec mini Lectorino de Teacher Charlotte, nous allons pouvoir repartir les stratégies déjà étudiées l'an dernier et principalement :
- 3 : Je me fais le film de l'histoire dans ma tête
- 4 : Je fais des pauses et j'essaie d'imaginer la suite
- 5 : J'essaie de deviner ce que l'auteur ne dit pas
- 6 : Je n'oublie pas de lire les illustrations


Plan de séquence

texte 
 
Inférences sur les commerçants de la ville
Lexique de la ville
 
Affiches lexique de l'album
 




13 commentaires:

  1. Top! Tu vois que tu lis des trucs toi aussi!
    bises

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  2. Attends, j'ai la pression, je suis suivie de près par des pro.... Il faut que j'assure!!!!!

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  3. Sur notre école cela fait 6ans que nous nous inspirons des macle. Du CP au ce2 sur 3 périodes différentes. C est un dispositif intéressant qui fédèrent les élèves autour d un thème commun. De plus les résultats sont quantifiables et s observent en classe lors de réinvestis sèment. Nous avions la chance d avoir maître e et direction comme ressources humaines supplémentaires

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  4. Super boulot !
    Bizarre quand je clique sur "affiches lexique de l'album" ça m'ouvre le lexique de la ville.

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    1. erreur de lien! Voilà qui est corrigé. merci de ton message.

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    2. Merci.
      Alors ces vacances?

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    3. du bonheur à l'état pur! des amis, des montagnes, du soleil, des rando, des découvertes.... bref! le blues du retour....

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  5. Merci pour le tapuscrit, j’achèterai l'album pour la classe ! Bonnes vacances la miss

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  6. Toi qui connais bien le magnifique travail de Teacher Charlotte, penses-tu que je pourrais utiliser mini Lectorino en APC avec mes CE2 les plus faibles et même 1 CM1 testé début ce1 en déchiffrage et début CE2 en compréhension après écoute ?

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