Comme je l'ai dit il y a quelques temps, nous allons à la rentrée mettre en place tous les matins de 10h15 à 11H45, des MACLE avec les CE2.
Les élèves seront répartis par groupe de niveau (suite à la
passation d'évaluations)
Nous avons décidé de partir sur le thème de la ville, en lien avec le projet
Raconte ta ville de CANOPE
Raconte ta ville - Une ville durable
Que diriez-vous d’explorer votre environnement proche avec vos
élèves, de mener l’enquête pour produire un webdocumentaire 100 % écolo,
100 % citoyen ? Pour cette 4e saison de « Raconte ta ville
», Réseau Canopé pose la question de la « ville durable ». Rejoignez
l’aventure et participez à un projet original avec votre Atelier Canopé
et des partenaires locaux !
Je suis donc partie à la recherche d'albums sur le thème de la ville !
Pour les élèves les plus faibles, je ne pourrais pas vous présenter le projet, car c'est le maitre E qui s'en charge. Nous avons la chance qu'il participe au projet!
Pour les élèves moyens, que j'aurai en charge, j'ai choisi l'album Bigoudi
Avant de construire mon projet MACLE j'ai lu
la contribution de GOIGOUX concernant les programmes.
Je vous conseille particulièrement la lecture de cette contribution, mais vous propose quelques extraits qui m'ont guidés dans l'élaboration de cette séquence.
Parmi
les compétences attendues en fin de cycle 2, on pourrait donc
proposer : « être capable de raconter seul un récit étudié en
classe ».
Pour
cela, il faut que les maîtres aident les élèves à comprendre les
textes lus en apportant ou en faisant construire les connaissances
encyclopédiques et lexicales indispensables et qu’ils apprennent à
leurs élèves à raconter.
Cinq
bonnes raisons d’apprendre aux élèves à raconter
1.
L’activité de rappel de récit finalise la tâche de lecture.
Autrement dit, elle lui donne un but intégrateur – facilement
repérable par de jeunes enfants – puisqu’elle les oblige à «
prendre ensemble » (cf. étymologie du verbe « comprendre ») et à
réunir toutes les données du texte en un tout cohérent s’ils
veulent pouvoir raconter, sans aide, l’histoire étudiée en
classe. Par cette
mise
en scène, nous cherchons à faire saisir aux élèves une des
caractéristiques essentielles de la compréhension, maintes fois
mise en valeur par la recherche : son caractère actif et
intentionnel.
2.La
narration permet de centrer l’attention des élèves sur le lien
qui unit compréhension et mémorisation et, partant, sur l’effort
de mémorisation qu’il convient de faire pour ne pas oublier de
relater des informations essentielles. Elle rend donc plus visible le
travail d’organisation et de hiérarchisation des informations
traitées.
3.Elle
facilite les apprentissages lexicaux. Dans un premier temps, les
activités de reformulation permettent d’expliquer les expressions
et les mots, en contexte ; dans un second, les maîtres multiplient
les activités de rappel en incitant les élèves à réutiliser,
donc à fixer, les nouveaux termes étudiés.
4.Elle
favorise le développement de compétences utiles à la production
écrite de textes. Passant progressivement de narrations réalisées
collectivement à des activités individuelles, les élèves sont
incités à passer du dialogue au monologue, ce dernier préfigurant
l’activité solitaire du scripteur, en l’absence du destinataire.
La multiplication de tâches de rappel oral de récits oblige les
élèves à planifier leur discours (à organiser leurs idées), à
soigner leur mise en mots (lexique et syntaxe) et à assurer la
cohérence textuelle (désignation des personnages, place du
narrateur, reprises anaphoriques, etc.).
5.Elle
permet enfin au professeur de mieux évaluer ce que ses élèves ont
ou n’ont pas compris et de réajuster son enseignement sur la base
d’autres indices que l’exactitude des réponses qu’ils
apportent aux questions qu’il leur pose.
Il
faut aussi, durant tout le cycle 2, accorder une priorité à
l’enrichissement du vocabulaire des élèves à partir des textes
de lecture. Les leçons de vocabulaire construites selon une
progression indépendante des lectures sont insuffisantes. Nous recommandons une démarche en trois temps : acquisition
(explication) des mots ou expressions en contexte, mémorisation stratégique
et réemploi fréquent dans différents contextes. Nous insistons
pour que la réutilisation du vocabulaire dans de multiples contextes
soit prolongée pendant plusieurs semaines afin que les acquisitions
soient solides,
La
paraphrase et la reformulation doivent devenir des activités très
fréquentes : lire c’est (aussi) traduire. Le maître qui, à la
maternelle, était celui qui reformulait, résumait et explicitait,
se retire progressivement au cycle 2 pour que les élèves à leur
tour apprennent à reformuler, expliciter et raconter.
Nous
recommandons aux maîtres d’enseigner en suivant le fil de
l’intrigue de récits complets et de travailler les quatre
ensembles de compétences simultanément et en interaction tout au
long de l’année scolaire.
Nous
proposons aux enseignants de guider conjointement l’ensemble des
processus cognitifs à l’occasion de la lecture collective puis
individuelle de textes entiers et de faire construire des compétences
en leur allouant un temps d’enseignement suffisant, intégré aux
pratiques collectives d’enseignement proposées à tous les élèves.
Nous
faisons l’hypothèse qu’en procédant ainsi, à partir d’un
texte dont la lecture fait appel à toutes les habiletés et en
restant au plus près de l’activité de lecture authentique, nous
augmentons les chances qu’ont les élèves de comprendre en
profondeur les textes étudiés et de pouvoir transférer les
stratégies enseignées à d’autres textes. Nous pensons, en effet,
qu’il est problématique de laisser aux élèves, notamment aux
moins performants d’entre eux,
la charge de combiner les stratégies apprises de manière isolée et
décontextualisée (c’est-à-dire sur des pré-textes plutôt que
sur des textes) pour mieux comprendre les récits qui leur sont
proposés à l’école.
Donc j'ai mis en avant un travail sur le lexique et un travail sur le récit (raconter l'histoire) grâce à des stratégies. Puisque les CE2 ont travaillé cette année (alors qu'ils étaient en CE1!) avec
mini Lectorino de Teacher Charlotte, nous allons pouvoir repartir les stratégies déjà étudiées l'an dernier et principalement :
- 3 : Je me fais le film de l'histoire dans ma tête
- 4 : Je fais des pauses et j'essaie d'imaginer la suite
- 5 : J'essaie de deviner ce que l'auteur ne dit pas
- 6 : Je n'oublie pas de lire les illustrations
Plan de séquence
texte
Inférences sur les commerçants de la ville
Lexique de la ville
Affiches lexique de l'album